[FR] Moïse Piuze est né à Knowlton (Lac-Brome). Enfant créatif, adolescent touche-à-tout, il détient aujourd’hui une maîtrise en arts visuels et médiatiques. Au gré des années, il présente son travail en Amérique et en Europe, notamment au Musée d’art contemporain de Montréal (Canada), au Musée d’art de l’Université de Bogotá (Colombie), au Festival international d’art vidéo de Casablanca (Maroc) et, plus récemment, au Musée d’Art de Joliette (Canada). Lorsque Moïse Piuze se définit comme chercheur-bricoleur — réflexion notamment tirée de la définition du bricoleur selon Lévi Strauss — il évoque avant tout l’acte de créer. Il place l’accent sur le « faire », sur un mode de création au sein duquel le processus tient une place importante. L’artiste multiplie le type de matériaux dont il fait usage, du plus ancien, comme le bois de grange marqué par le temps, au plus synthétique, comme le Plexiglas, qui recouvre parfois les parties photographiques de ses œuvres. Il élabore une nouvelle réalité à partir de l’assemblage de ces différents éléments, tout en préservant la singularité de chacun. Formes et couleurs semblent conserver leur autonomie, mais, ensemble, racontent une histoire. Par leur agencement, il crée un dialogue. Du reste, le procédé se situe à la frontière de la thérapeutique si l’on considère son travail d’assemblage comme un acte de réparation, de renaissance. Fouiller, accumuler, recycler, Moïse Piuze compose par plaisir, couleurs et matériaux traduisant son imaginaire. Trois pistes de réflexion en forment la clé de voûte : le corps, l’habitat, et le paysage. Ainsi est évoquée la réalité de sa création, soit l’imbrication de l’humain avec son environnement. [EN] Moïse Piuze was born in Knowlton (Lac-Brome). A creative child and a teenager with a passion for everything, he now holds a master’s degree in visual and media arts. Over the years, he has presented his work in America and Europe, notably at the Musée d’art contemporain de Montréal (Canada), at the Art Museum of the National University of Bogotá (Colombia), at the Festival international d’art vidéo de Casablanca (Morocco) and more recently, at the Musée d’Art de Joliette (Canada). When Moïse Piuze defines himself as a researcher tinkerer—a reflection drawn from Lévi-Strauss’s definition of the tinkerer—he evokes above all the act of creating. He places the emphasis on “doing,” on a mode of creation in which the process holds an important place. The artist uses multiple types of materials, from the oldest, such as barn wood marked by time, to the most synthetic, such as Plexiglas, which sometimes covers the photographic parts of his works. He elaborates a new reality from the assembly of these different elements, while preserving the singularity of each. Shapes and colours seem to keep their autonomy, but together they tell a story. By their arrangement, he creates a dialogue. Moreover, the process lies at the border of therapeutics if one considers his work of assembly as an act of repair, of rebirth. Digging, accumulating, recycling, Moïse Piuze composes through pleasure, letting colours and materials translate his imagination. Three avenues of reflection form the keystone: the body, the habitat, and the landscape. Thus is evoked the reality of his creation, namely the interweaving of the human being with his environment.
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